J’ai toujours trouvé qu’il y avait des ressemblances ente les deux domaines. Bon, pas sur tout. Bien sûr la plupart des infirmières sont plus belles que nos mécaniciens. Mais en gros, on peut tracer certains parallèles.
Premièrement, ce serait de comparer le patient. L’humain comme la voiture sont des patients très complexes qui demandent une horde de spécialistes. Ce sont des gens compétents pour être soignés convenablement.
Les spécialistes et les généralistes sont des termes couramment utilisés dans les deux secteurs d’activités. Pour une opération au cœur vous aurez besoin d’un chirurgien cardio-vasculaire et pour refaire un moteur un spécialiste aussi sera tout aussi nécessaire.
Vous avez un problème mental? Pas de problème, un psychiâtre s’occupera de bien doser votre médication et pour l’auto faudra envisager de réparer ou reformater l’ordinateur de bord.
Depuis, l’apparition des ordinateurs dans les automobiles, nous avons constamment ajouté des liens et des complexités entre les modules intégrants le véhicule et ce, pour plusieurs raisons différentes. Cela peut être autant pour des fins de sécurité avec un antivol évolué ou pour ajouter des agréments disponibles aux clients. Or, tout ceci fait en sorte que le principe des ordinateurs de la voiture imite au plus haut point les réactions naturelles du cerveau humain.
Depuis quelques années, nous assistons donc à des ratés ou des décisions douteuses de l’ordinateur, la plupart du temps intermittentes. Nous pouvons heureusement procéder à des mises à jour la plupart du temps au lieu de donner des médocs. Tout comme les humains, nous avons des cas difficiles. Ceux-ci exigent des solutions draconiennes comme remplacer la voiture ou pour l’humain… l’internement.
Bon, assez pour le côté morbide. La plupart des similitudes sont présentes dans l’arborescence des personnes qui gravitent autour de ces deux domaines. En gros, les deux machines sont tout simplement trop complexes pour tout confier à la même personne. Tout est alors divisé comme les ministères du gouvernement mais avec de l’efficacité…
Bon, désolé, je suis revenu dans le côté morbide en parlant du gouvernement. Je suis vraiment mal-à-l’aise. Ça m’amène une question, aimeriez-vous mieux vous occuper de payer pour vos problèmes de santé ou rester avec la carte d’assurance maladie? C’est bien là que le parallèle s’arrête entre les deux domaines. Ha, je sais, vous voudriez détenir une carte d’assurance-maladie automobile. Moi, je voudrais bien vous la fournir mais il faudrait accepter de se taper l’envers de la médaille.
Des salles d’attente pour les pannes sur la route qui atteignent 20 heures d’attente, des employés qui vous traiteraient comme des numéros, des employés payés par le gouvernement et syndiqués par les plus puissantes centrales au monde (cocktail explosif), un système qui serait probablement gérer par un nombre de cadres dépassant le nombre de mécaniciens, pour avoir un service dans un délai raisonnable avec des outils à jour il vous faudrait payer pour un système privé en parallèle, etc…
À bien y penser, finalement je suis très content que les comparaisons s’arrêtent là parce que ce petit jeu des comparaisons commençait à me faire déchanter. Je veux que vous compreniez par contre, que tout ce manège peut nous montrer les vices d’un système socialiste. Les commerces que sont les garages de mécanique par exemple font face à une compétition saine qui laisse en place une motivation pour donner leur 100% pour le client. S’ils ne le font pas, il risque la fermeture. Vous ne trouvez pas que c’est bien comme processus afin de préserver l’équilibre?
