Tout d’abord, il faut comprendre que les taxes et impôts sont nécessaires dans un système où chacun est dépendant du système. Personne ne peut survenir ses besoins en chassant et cueillant sur son terrain tout en se faisant soigner par le grand sage de la tribus. Tout comme mon garage sert les gens qui ont besoin de réparations automobile, il y a aussi des besoins fournis par l’état défrayés par les taxes et impôts.
Mais pourquoi la portion de taxes et d’impôts semble-t-elle monter? Pourquoi n’est-on pas content de payer s’il est vrai que ces montants sont liés à des services que nous recevons?
Il faut savoir que les taxes et impôts sont arrivés il y a plusieurs milliers d’années. Dès l’antiquité, il y avait émergence de ce genre de système. Chaque peuple a eu une façon de fonctionner propre à lui. Elle est souvent associée au territoire et alimente le « trésor publique » qui permet la vie en société, incluant les services sociaux (plus contemporain), la défense nationale, l’ordre publique, les guerres et les alliances. Dans le passé, plusieurs civilisations avaient une structure financière de ce genre gérée par un roi ou un empereur. Cela rendait le mot « publique » plus discutable.
Si on exclut les impôts, les taxes les plus présentes dans nos vies sont la taxe sur les produits et service (TPS) et la taxe de vente du Québec (TVQ). Ensuite vient aussi les taxes municipales qui ne sont pas très abordables admettons-le.
Dans la population, les taxes et impôts semblent créer une grogne car les gens ne semblent plus croire que leur argent est bien géré. Chaque fois que les gens voient tous ces frais sortir de leurs poches, ils sont sceptiques quant à l’utilisation efficiente de ces richesses.
Aussi, les gens viennent de divers milieu et ne pensent pas tous de la même façon. La population n’est pas homogène. Bien entendu, chaque fois qu’une dépense est votée, une portion est contente et l’autre fulmine.
Ce sont essentiellement des taxes qui ont le même but dont l’une fédérale et l’autre provinciale. Dans un pays qui ne se déchire pas, il y en aurait qu’une seule. Mais les deux ont le même objectif: celui de ramasser l’argent en fonction de la consommation et non du revenu.
C’est donc une façon différente de penser que l’impôt. L’impôt te charge directement sur un revenu défini que vous ne dépensiez ou non. C’est une mentalité opposée à celle d’une entreprise d’ailleurs.
Pour les taxes, c’est un peu comme un impôt volontaire car vous pouvez contribuer plus ou moins à l’état en fonction de votre roulement et de votre participation économique.
Sachez que à l’heure où j’écris ces lignes, la combinaison de ces deux taxes donne 15% sur le prix de vente affiché. Un objet à 1$ se vend alors 1,15$.
Nous entendons souvent des politiciens changer les chiffres de bord en vendant l’idée que c’est mieux pour si ou pour cela. Il y a quand même des règles différentes à l’un et l’autre qui font en sorte que l’impôt et les taxes sont deux outils différents afin de moduler les ponctions à ses citoyens.
Exemple:
Avec l’impôt, je peux contrôler le fait que je veux en faire sauver aux étudiants et aux aînés, et le fait que je peux les garder très haut pour les riches. Ce que je ne peux pas faire avec une taxe sur un sac de chips dans un dépanneur. Tous les gens payeront la taxe sur leur sac de chips égale.
Exemple:
Les taxes permettent de prendre un impôt sur le luxe. Les produits non transformés en épicerie ainsi que plusieurs articles autres essentiels à la vie sont exemptés de taxes. Alors qu’une facture de souper au restaurant ou une facture au garage sera taxée.
Dans un monde sans mauvaise conscience et sans corruption, les taxes sont un système génial. C’est une cagnotte d’argent commun disponible pour nos projets communs point. Aussi simple que cela.
Mais dans la vrai vie, ce n’est vraiment pas toujours rose. Les personnes élues ou responsables de gérer ces taxes sont souvent dans des conditions où il est difficile de prendre de sage décision. Les mandants sont courts, plein de personnes sont inscrits au registre des lobbys et l’opposition vous fait une campagne de salissage peu importe vos choix. Si vous êtes le moindrement achetable, vous aurez des occasions fréquentes de partir avec un pot de vin.
Les taxes sont chargées aux clients à chaque vente mais ce n’est pas le commerçant qui en profite. Pire encore, il a des frais de gestions et de comptabilité pour pour gérer ces taxes qu’il doit ensuite remettre au gouvernement.
Même si ces taxes ne sont pas en lien direct avec sont produit, le commerçant voit ses ventes affectées par les taxes car le client les payent. Ce dernier considère que ce frais, il l’a payé et donc qu’il doit être considéré dans ses choix et son budget. Par exemple, une facture du garage pour des freins d’environ 1000$ coûte en réalité 1150$ au client.
Pas étonnant que le marché noir soit si présent. Les commerçants et les consommateurs trouvent que les taxes aussi élevées que 15% sont d’une lourdeur qui affectent clairement la capacité de payer.
Laissez-moi un instant pour vous expliquer pourquoi cette taxe est plus hypocrite que les autres. C’est facile à comprendre, il s’agit d’une taxe qui attaque les consommateurs sur deux fronts.
Tout d’abord, tout le monde payent des taxes municipales soit comme propriétaire soit intégrées à votre coût de loyer. Jusque là, la plupart se rende compte de l’impact de cette taxe sur leur budget.
Mais quand est-il de la taxe municipale payée par un commerçant? Hé oui, puisqu’elle n’est pas remboursable comme les autres taxes pour le commerçant, elle doit être impérativement considérée comme une dépense qui fait grimper les prix.
Pire encore, si votre ville et votre coin est évalué cher pour une raison de popularité et de services, la taxe municipale est un multiplicatif de l’évaluation municipale. Vous comprenez maintenant pourquoi une bière est aussi chère sur Grande Allée ou que le taux horaire est si élevé dans les garages d’une ville versus ceux de la campagne.
Bref, vous payez la taxe municipale deux fois. Une chez vous et une autre partout où vous allez pour vos biens de consommation.
Considérant que notre système a besoin de taxes, elle doit rester mais vous comprendrez qu’on ne peut continuer à monter les taxes en pourcentage car il doit rester une portion hors-gouvernement. Sinon, ce n’est plus du capitalisme.
La solution est de sensibiliser le gouvernement à notre désir d’arrêter le gouvernement de s’ingérer partout et de vouloir toujours passer pour le grand-papa gâteau à l’arrivée des élections.
Pour baisser les frais, faut arrêter de penser individuel et penser comme si ce trésor publique était rendu un vrai Séraphin Poudrier. Il faudrait que les institutions s’amincissent pour baisser le fardeau fiscal.
Sinon, il y a danger de rébellion et d’exode de gens si importants en temps de pénurie de main d’œuvre.