L’air climatisé d’automobile est aujourd’hui considéré comme essentiel. À une certaine époque, c’était une option que l’on pouvait ajouter à son achat. Ce n’était pas tout le monde qui acceptait de payer le prix. En 2019, la demande de l’air climatisé est tel que la quasi totalité des voitures l’ont de série. C’est indéniable, l’air froide c’est pour monsieur tout le monde.
Le début de ce confort climatique a été rendu disponible au client en option en 1939. La compagnie Packard motor car. l’offrait moyennant une somme d’environ 274$. Il est intéressant de dire que le client pouvait avoir ce luxe que personne n’avait eu auparavant. Il faut mentionner que ce montant équivaut à 4600$ en 2014.
De toute évidence, les clients sont souvent exigeants avec l’air climatisé d’automobile. Ils trouvent parfois qu’elle n’est pas toujours à la hauteur. Il y a plusieurs explications à cela.
Contrairement à une maison isolée convenablement, l’auto vitrée de tous les côtés est grandement affectée par le soleil. Après un certain temps stationnée sans aucune circulation d’air, la quantité de chaleur accumulée par les matériaux est tout simplement phénoménale. Lorsque vous tentez alors de reprendre le dessus en mettant votre commande d’air au plus froid, votre voiture a le défi de taille de rattraper ce fameux retard causé par votre voiture qui était en train de cuire littéralement.
Sachez d’ailleurs que l’humidité est un facteur important qui intervient dans le calcul. L’air climatisé d’automobile chasse l’humidité dans sa tâche et cela se fait par défaut. Si le taux d’humidité est extrêmement élevé, elle s’occupera de déshumidifier. Par la suite, de refroidir l’air ambiant. Le temps de ce processus en sera que beaucoup plus long.
D’abord, démystifions un peu le principe. L’air climatisé d’automobile est en sorte un échange de chaleur. En fait, le principe est identique à celui d’un réfrigérateur. Le système, grâce au compresseur, crée un échange de pression.
C’est cette pression qui occasionne des hausses de température dans la section du condenseur (dans le pare-choc avant). C’est pourquoi qu’avec le vent, le condenseur se refroidit. À partir de là, une importante perte de chaleur mais le gaz demeure tout de même chaud mais uniquement parce qu’il est encore sous pression.
Le gaz arrive alors dans une embouchure qui s’appelle « tube orifice ou valve d’expansion » . Celui-ci relâchera du côté basse pression de façon contrôlé. La chute drastique de pression le fera baisser en température jusqu’à environ 3 degrés celcius. Le gaz froid passera dans l’évaporateur (dans votre voiture) et permettra à la soufflerie de faire le reste en passant l’air destinée à votre habitacle par là.
Vous aurez de l’air frais. Ce système demeure fragile et un seul désajustement peu arrêter le bon fonctionnement. Comme vous avez sans doute déjà entendu : rien ne se crée, rien ne se perd. C’est vrai, tout le froid à l’intérieur de la voiture a créé l’équivalent en chaleur à l’extérieur.
Vous vous demandez pourquoi on vous a dit que cela consommait plus d’essence? C’est parce que tout ceci n’est possible qu’avec le gros travail du compresseur qui est alimenté par le moteur à essence de votre voiture à l’aide d’une courroie.
En terminant, vous pouvez contribuer à l’efficacité en positionnant votre voiture à l’ombre lorsque possible. Vous pouvez faire teinter vos vitres. Vous pouvez rouler quelques kilomètres les vitres baissées pour enlever le gros de la chaleur si vous étiez au soleil avec l’intensité du vent, vous obtiendrai un résultat qui aidera votre air climatisé. Pour conclure, remplacez souvent votre filtre d’habitacle et ne tardez pas de faire vérifier si une perte de performance se fait sentir.
