Le salon de l’auto! Un événement annuel qui est attendu dans le domaine puisqu’il est la bougie d’allumage des ventes de voitures neuves du printemps.
Comme tout le monde le sait, les ventes sont basses dans la période de l’hiver pour un bon nombre de domaines et produits. Les voitures neuves n’y échappent pas.
Le salon de l’auto ou salon international de l’auto de (mettez la ville que vous voulez) est l’événement parfait pour provoquer une certaine effervescence au sein de la population.
Ça crank la machine!
Le but derrière tout cela? Gonfler à bloc les gens pour que leur instinct de consommateur ainsi que leur appétit pour l’automobile se réveillent comme de jolies perce-neiges au printemps.
Il n’y a pas que la sortie des jupes et des décolletés qui réaniment les gens. Pour un consommateur d’Amérique du nord, recommencer à consommer c’est jouissif.
Bien logique… Quoi d’autre pourrait convaincre une poignée de compétiteurs à faire front commun mise à part l’objectif de laver quelques cerveaux afin de s’assurer que le remplacer de voitures parfaitement fonctionnelles par des voitures plus… « fonctionnelles ».
Bon, je mets ma langue malpropre de côté pour vous mentionner que ce genre de salon n’est pas d’hier. D’ailleurs le premier salon de l’auto date des débuts de l’auto, c’est-à-dire 1898 à Paris. À l’époque, c’était l’exposition internationale d’automobiles.
Québec? 1923. Vous voyez, ça fait longtemps.
Malgré le but mercantile derrière le salon, je dois avouer qu’il y a plein d’avantages en périphérie.
Il peut s’avérer être un bon divertissement pour toutes personnes adorant l’automobile en général.
Il peut également être un outil de magasinage incroyable afin de pouvoir comparer les pours et contres de chacun des modèles convoités.
Outre l’esthétique et les superficialités, les salons de ce genre peuvent aussi nous en mettre plein la vue avec les nouveautés technologiques dont plusieurs amènent une sécurité accrue.
Bon ma langue fourchue revient.
Derrière toute cette mascarade se cache un des vendeurs silencieux les plus efficaces.
Il est comme une belle femme dans une robe moulante qui démontre sans montrer, qui suggère sans proposer. C’est d’une subtilité et d’une élégance remarquable à la fois.
Le problème réside en la structure de plus en plus efficace pour enjôler des clients potentiels. Une structure bien meilleure que tous les moyens de défense des consommateurs fragiles d’aujourd’hui.
Bon, je sais, on pourrait discuter philosophie car il y a un peu de cela aussi : le manque de connaissance financière des gens. L’éducation économique des gens est gangrenée.
Bien sûr, je serais hypocrite et fantasque que vous dire que le salon est le seul à en profiter.
J’ose même le défendre tout d’un coup… Puisque l’arme puissante qui fait conclure les ventes d’autos neuves sont plutôt de l’ordre des stratégies douteuses de financement à très long terme (jusqu’à 96 mois). Mais ça, c’est un autre dossier.
Je vous laisse en vous disant que ce salon peut être pour vous une sortie merveilleuse en famille ou être votre pire cauchemar. Mais tout ceci repose sur votre éducation financière.
Bon salon de l’auto